Elle revient pour nous parler de notre identité, de nos racines, de la généalogie, de la génétique...
« Le Grand Remplacement est à nos portes ! », « La civilisation européenne est menacée ! », « Le féminisme a proclamé la fin des hommes ! », « Les valeurs de la nation sont bafouées ! »… Ce bref florilège serait risible par son absurdité s’il ne cachait pas des croyances bien réelles et une percée idéologique virulente, appelant à un nécessaire retour aux sources du « roman national ».
C’est donc à déjouer les pièges de cette fiction que s’emploie Élise Thiébaut. Elle s’interroge d’abord sur sa propre « identité » : qu’est-ce que l’histoire de cette Française dite « de souche » a-t-elle à nous dire de l’histoire de France ?
En se livrant à des tests ADN, à des recherches généalogiques et archivistiques, elle pose des questions qui révèlent des tabous et impensés de la mémoire collective. Que nous apprend la génétique ? Quels sont les liens entre généalogie et patriarcat ? Quel impact la traite négrière et la colonisation ont-elles eu sur sa famille et plus largement sur son pays ? Quel rôle les cocottes et courtisanes du XIXe siècle ont-elles joué dans le mythe de la séduction à la française ?
Avec un plaisir aigu et une vivacité pugnace, l’autrice livre une autobiographie de la France singulière comme antidote au roman national.
(Source : Éditions La découverte)
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