Avoir ses « ourses », ses « ragnagnas », ses « coquelicots » ou « l’Armée rouge dans sa culotte »… : quelle que soit la façon dont on l’appelle, ce phénomène naturel qui consiste, pour les femmes, à perdre un peu de sang tous les mois (sans en mourir !) reste un tabou dans toutes les sociétés.
Pour en finir avec cette injustice, Élise Thiébaut nous propose d’explorer les dessous des règles de manière à la fois documentée, pédagogique et pleine d’humour : à partir de son histoire personnelle, elle nous fait découvrir les secrets de l’ovocyte kamikaze et de la mayonnaise, l’histoire étonnante des protections périodiques (ainsi que leurs dangers ou plaisirs), les usages étranges que les religions ont parfois fait du sang menstruel… Et bien d’autres choses encore sur ce fluide, qui, selon les dernières avancées de la science, pourrait bien être un élixir de jouvence ou d’immortalité.
Alors, l’heure est-elle venue de changer les règles ? La révolution menstruelle, en tout cas, est en marche. Et ce sera probablement la première au monde à être à la fois sanglante et pacifique.
(source : www.babelio.com/livres/Thiebaut-Ceci-est-mon-sang/904980)
Stop aux protections jetables !!!
Un extrait du livre p. 115 nous interpelle :
« En août 2015 [... une étude indépendante] révèle la présence de vingt à trente composants chimiques différents dans les spécimens analysés [six références de tampons des marques Nett, Tampax et Casino], dont on ne trouve aucune mention sur les emballages. Car, rappelons-le, les produits d’hygiène corporelle ne sont pas soumis à la même législation que celle qui s’applique pour les cosmétiques destinés à entrer en contact direct avec la peau* et à y demeurer plus de huit heures. La seule législation dont ils dépendent est celle relative à la fabrication du papier, si bien qu’ils ne sont contrôlés par aucune autorité sanitaire.
[* alors même que les capacités d’absorption des muqueuses sont largement supérieures à celles de la peau] »
En plus des composants chimiques qui se trouvent dans les serviettes périodiques et tampons, ce bussiness est très polluant :
« En moyenne, une femme utilise au cours de sa vie 10 000 à 15 000 produits menstruels (serviettes, tampons, applicateurs, emballages individuels). La France comptait en 2005, 16 millions de femmes âgées de 13 à 50 ans, consommatrices potentielles, qui utilisaient 290 protections par an, selon Group’Hygiène, l’organisme professionnel français des produits à usage unique pour l’hygiène, la santé et l’essuyage.
Ce sont chaque année, plus de 45 milliards de serviettes hygiéniques qui sont jetées dans le monde.
Il faut 500 ans à ces produits hygiéniques pour se dégrader, c’est-à-dire autant qu’une bouteille en plastique. Ce qui fait de l’industrie des protections hygiéniques l’une des plus polluantes au monde, selon Greenpeace. »
Source : www.planetoscope.com/hygiene-beaute/1598-consommation-mondiale-de-serviettes-hygieniques.html
Un autre article intéressant à ce sujet : Pourquoi bannir les protections hygiéniques jetables ?
Chercher une autre alternative aux protections périodiques jetables :
2La coupe menstruelle2
Le site « Mum à contre courant » propose un article sur la coupe menstruelle
2Les serviettes intimes lavables et réutilisables en tissus2
Le site « Mum à contre courant » propose l’article « Stop au plastique dans mon slip »
Le site Echos verts propose également un article à ce sujet et différents sites d’achats :
« Si vous souhaitez vous équiper de serviettes écologiques lavables et fabriquées en France, voici quelques bonnes adresses de boutiques en lignes :
- Dans ma culotte : serviettes de différentes tailles, certifiées Oeko-Tex, fabriquées en Normandie. Pour plus d’infos sur cette marque, je vous recommande l’article de Pauline.
- La Fleur de Sang– fr-fr.facebook.com/La-fleur-de-sang-174618939253450/ protèges strings, protèges slips et serviettes de toutes tailles, en coton bio, fabriqués en France.
- Lulu Nature : protèges slips et serviettes de toutes tailles, en chanvre ou en coton bio, fabriqués en France.
- Plim : protèges slips et serviettes, de toutes tailles, en coton bio, certifiés Oeko-Tex et GOTS, fabriqués en France
- Sakaïde : protèges slips en coton bio fabriqués en Loire Atlantique. »
2Le flux instinctif2