Mathieu Palain
Mathieu Palain est journaliste et auteur.
Titulaire d’un master en journalisme de l’Institut pratique du journalisme (2009-2011), il travaille pour la revue « XXI » et la revue « 6 Mois » depuis 2013.
Il a remporté le Prix Françoise Giroud du portrait 2014 pour un article publié dans « Libération » en avril 2013 : « Mahiedine Mekhissi, au-delà des barrières ».
(Source : Figaro 12/09/2019)
Sale gosse
Mahieu Palain a passé son enfance à Ris-Orangis où son père a été pendant 20 ans éducateur à la PJJ (Protection Judiciaire de la Jeunesse).
Il demande à intégrer un foyer de la PJJ et obtient un accord à Auxerre pour 1 mois... qui se transformera en 6 mois d’observation d’adolescents placés par la justice, de parents et d’éducateurs.
Au départ, il devait écrire un article de terrain (comme il aime rappeler qu’il est journaliste de terrain) mais celui-ci se transforme vite en roman tellement il y a matière à écrire...
L’histoire bouleversante d’un gamin né du mauvais côté de la vie et de son éducatrice. Un premier romain urbain, ultra-réaliste et social. La découverte d’un auteur.
Wilfried naît du mauvais côté de la vie. Sa mère, trop jeune et trop perdue, l’abandonne. Il est placé dans une famille d’accueil aimante. À quinze ans, son monde, c’est le foot. Il grandit balle au pied dans un centre de formation. Mais une colère gronde en lui. Wilfried ne sait pas d’où il vient, ni qui il est. Un jour sa rage explose ; il frappe un joueur. Exclusion définitive. Retour à la case départ. Il retrouve les tours de sa cité, et sombre dans la délinquance. C’est là qu’il rencontre Nina, éducatrice de la Protection judiciaire de la jeunesse. Pour elle, chaque jour est une course contre la montre ; il faut sortir ces ados de l’engrenage. Avec Wilfried, un lien particulier se noue.
D’une plume hyper-réaliste, Mathieu Palain signe un roman percutant. Il nous plonge dans le quotidien de ces héros anonymes et raconte avec empathie une histoire d’aujourd’hui, vraie, urbaine, bouleversante d’humanité.
(Source :Éditions L’Iconoclaste)
Nico Walker et son roman « Cherry »
Mathieu Palain et Ronan nous parle du roman de Nico Walker « Cherry » qui peut être mis en parrallèle avec « Sale gosse ».
L’article de Mathieu Palain sur Nico Walker : « Quelque chose en moi m’a toujours écarté du chemin »
Il a tout de suite aimé Emily.
Jamais il n’a ressenti cela avec une autre.
Quand il croit l’avoir perdue, il s’engage dans l’armée.
En Irak, il découvre la guerre absurde, un jeu vidéo qu’il faut oublier à coup d’anesthésiants et de You porn, gavé de testostérone.
Il connait le chagrin de la guerre, qui dure bien après le retour. Emily l’a attendu et la vague d’opioïde qui balaie le Midwest les emporte. Il leur faut de l’argent, toujours plus d’argent. Il devient braqueur de banque.
Premier roman aux dialogues ravageurs et à la tendresse inattendue, dont le moindre personnage secondaire est inoubliable, « Cherry » a été le choc littéraire de l’année aux USA.
(Source : Babelio Nico Walker « Cherry »)