En me promenant ce matin dans la Vallée du Cousin, j’ai constaté qu’il y a beaucoup de déchets qui traînent sur les bords de route, chemins ou vers la rivière. C’est ce qui attire le plus l’œil alors que la nature est si belle...
Cela fait un petit moment que je m’intéresse au mouvement Zéro Déchet et je pense qu’il est urgent d’agir pour notre environnement et notre planète. J’ai donc décidé de faire ma part du colibri.
La légende du colibri
Colibris, mouvement citoyen, tire son nom d’une légende amérindienne, racontée par Pierre Rabhi, son fondateur :
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : ’Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! ’
Et le colibri lui répondit : ’Je le sais, mais je fais ma part.’
Ainsi, les Colibris, ce sont tous ces individus qui inventent, expérimentent et coopèrent concrètement, pour bâtir des modèles de vie en commun, respectueux de la nature et de l’être humain.
Ma part du colibris
En marchant, j’ai réfléchi à la manière dont je pouvais apporter ma pierre à l’édifice : me transformer moi-même en colibri... car tout le monde en est capable, même si cela ne représente qu’une petit goutte d’eau...
Je me suis dit que personne n’a besoin d’être sponsorisé par une marque de grande surface pour ramasser des déchets. Une pince à déchets et 2 sacs suffisent (le rouge pour les ordures et le bleu pour le tri) : ce seront mes nouveaux compagnons de randonnée...
Ce n’est pas une idée très originale puisqu’il existe déjà plusieurs actions (mais au moins elle a le mérite d’être efficace) :
- Un déchet par jour
- Le plogging : jogging et ramassage de déchets
- Le World Cleanup Day : une journée mondiale de ramassage des déchets sauvages (le 15/09/18)
- Initiatives océanes
et bien d’autres...
Voilà où finit malheureusement le plastique :
- Chris Jordan a photographié des albatros sur un l’atoll de Midway dans le Pacifique. Tous morts d’avoir ingéré des détritus en plastique.
- Dans cette vidéo, Greenpeace propose à des enfants de visiter l’océan du futur.
Pour lire les autres articles de « Ma part du colibri » (2, 3 & 4)