Des reconnaissances plutôt respectueuses des riverains et du code de la route
Nous avons procédé à plusieurs contrôles radar pendant les heures de reconnaissance et aucun excès de vitesse n’a été constaté.
Les gendarmes ont été très présents sur tout le circuit en amont du rallye : leur rôle de prévention semble avoir porté ses fruits.
Nous n’avons surpris qu’un seul contrevenant au sens interdit au pavé de cousin le pont, le vendredi 1er mars 2024... qui est passé juste avant les gendarmes. Une caméra de surveillance temporaire, installée 15 jours avant sur le lampadaire, permettrait peut-être de compléter les rondes.
Deux bornes en pierre cassées suite à une sortie de route au pavé de cousin le pont, en l’absence de ballots de paille
Les sorties de route sont malheureusement habituelles et prévisibles dans l’épingle à cheveux du pavé de cousin le pont.
En dehors de l’épreuve, entre autre :
- réverbère plié il y a plus de deux ans ;
- 1er janvier 2022 : grille tordue et rocher en granit tombé ;
- 15 jours avant l’épreuve du 2 mars 2024, une voiture est passée tout droit.
Pendant les épreuves des années précédentes :
- La première borne sur la droite en remontant le pavé (sens de la course) complètement couchée ;
- La troisième (celle qui est proche du réverbère) avait également été percutée en 2016 par un pilote qui avait touché le mur : jamais redressée depuis... elle est restée inclinée ;
- Cette année ce sont les deux dernières bornes du virages, dont l’une est descellée et l’autre cassée à la base.
L’épingle a cheveux des remparts (route de cousin le pont) a elle aussi connu une sortie de route particulièrement dangereuse en 2016. La voiture ayant cassé une des barrières en métal a bien failli tomber dans le vide.
A chaque commission de sécurité à laquelle nous participions, nous demandions l’installation de ballots de paille, qui évitaient ces problèmes dans les endroits critiques. Cette année, aucun n’était présent dans le virage du pavé.
De ce fait, les allusions incriminant « des écolos » d’avoir déversé du gasoil ou de l’essence dans le virage sont difficiles à croire.
En ce qui concerne les membres d’Alterallye, ce serait contraire à leur action en justice donc tout simplement impossible.
Enfin, rappelons qu’il n’y a pas que des « écolos » qui n’aiment pas les rallyes. Plein de gens excédés hors de notre association nous trouvent trop modérés car on ne demande que l’amélioration de cet événement.
Nous avons au contraire fait de la prévention en encourageant les mécontent•es à s’exprimer de façon légale. Par exemple en faisant signer une pétition qui vient de dépasser les 150 signatures.
Bref, pas besoin de trouver un bouc émissaire pour justifier une sortie de route, elles se faisaient bien toutes seules avant au même endroit : ce n’est hélas ni la première, ni la dernière fois.
Un climat d’injures, calomnies et diffamation inacceptable
Le fait d’avoir privilégié la médiation nous semble représenter un signe clair de bonne volonté pour trouver un accord pouvant satisfaire à la fois les amateurs de rallye, l’environnement, la population et les commerces impactés.
Visiblement, de nombreux pro-rallye n’ont pas compris... ou refusent ce message d’ouverture.
Un document diffamatoire visant explicitement deux membres du bureau de notre association a été visiblement largement diffusé sur papier (format A4) sur les pare-brises et certaines boîtes aux lettres.
Notre association s’intitule « Alterallye » et non pas « Altrallye »
Ce document, truffé d’erreurs grossières, désigne notre association sous le faux nom « Altrallye »... le vrai nom étant « Alterallye ». Une erreur pas anodine, Altrallye pouvant se comprendre comme « Halte Rallye », alors que Alter (« autre » en latin) signifie que nous sommes pour un Autre rallye respectueux de l’environnement, des biens et des personnes.
Ce document exprime peut-être la peur d’une procédure, qui permettrait de prendre en compte des voix dissonantes destinées à adapter une tradition d’un autre siècle. Vous connaissez le proverbe : Quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage.
Un médiation toujours possible, avec l’espoir d’une solution convenant à tout le monde
Dans le sport, le respect de l’autre, de l’arbitre et des règles du jeu devraient prédominer.
- L’autre, c’est celui qui est différent, ne pense pas forcément comme nous : or pour l’instant nous sommes ignorés, voire méprisés, stigmatisés et même calomniés ;
- L’arbitre pourrait être en l’occurrence la sous-préfecture... ou le cas échéant, si elle ne joue pas ce rôle d’écoute et d’impartialité entre toutes les parties, la justice ;
- Les règles du jeu devraient, dans le cadre de la loi, être fixées après concertation avec les riverains, les commerçants et les responsables de la zone Natura 2000.
Malgré de nombreux signes d’escalade verbale, due en partie à l’absence d’une véritable concertation organisée par la sous-préfecture, comme c’était le cas en 2018 et 2019, nous restons persuadés que des solutions acceptables par toutes les parties pourront être trouvées... si l’organisateur accepte la main tendue de la médiation.
Pour un autre rallye plus propre, moyen bruyant et plus respectueux
Ce rallye existe depuis 44 ans. En quarante ans, le contexte a changé. Il est temps d’évoluer, d’arrêter de faire autant de bruit, de consommer autant d’énergie etc...
Liste non exhaustive de solutions imaginables :
- un rallye uniquement en demi-journée, laissant les commerçants travailler et les riverains souffler un peu ;
- un rallye moins bruyant et moins polluant, avec des contrôles sérieux et indépendants ;
- une étude d’impact ;
- un bilan carbone et une compensation carbone ;
Bref, si nous demandons l’annulation du rallye tel qu’il est actuellement organisé, nous sommes ouverts à un autre rallye, comme l’indique « Alterallye », qui serait plus vertueux.
Il ne reste plus qu’à se mettre autour d’une table et d’y réfléchir ensemble de manière apaisée, avec un•e arbitre impartial.